Le 1er avril, nous n’avons pas eu un temps sur les poissons, non non. Le sujet choisi s’axait sur la vache, et notamment sur les entraves que nous utilisons ou non dans notre pratique bovine.
Lors de ce temps d’échanges, nous avons d’abord échangé sur les situations adaptées pour l’utilisation des entraves, dans quels cas les membres présents les conseillaient et pour combien de temps. Certains ne les conseillent que très rarement selon leur diagnostic, et préfèrent l’isolement sur aire paillée si cela est possible, certains les utilisent mais en les modifiant car ils ne les trouvent pas adaptées aux différents gabarits de leurs patients.
On a aussi parlé de :
- cas des vaches avec rupture du ligament collatéral médial du grasset, ainsi que de l’avenir de la vache lors de cette atteinte.
- cas des vaches couchées après vêlage avec l’utilisation de pince pour les aider à se relever, de différents hamacs en fonction des gabarits, ou d’autres techniques pour leur permettre de changer de flanc afin d’éviter l’ankylose.
On a évoqué également des nouvelles technologies telles que les “air cow”, un système de levage par coussin d’air, la piscine dans le cas d’éleveurs engagés avec la contrainte de maintenir l’eau à une certaine température.
On a parlé d’autres contentions : les entraves de hanches ont été évoquées pour les vaches qui tapent, mais il a été constaté à long terme que cela entraîne des lésions importantes sur les tendons et des antéversions du bassin. Cette entrave bloque les articulations et empêche les tests et les manipulations. Les cages de contention, les cornadis, les pince-nez, les sangles de contention latérales, le licol sont aussi des contentions vues sur le terrain. Les membres ont partagé leurs préférences de contentions en fonction de la race, des dysfonctions rencontrées sur l’animal.
L’idée de travailler en collaboration avec une entreprise pour améliorer les entraves classiques a émergé de ce temps d’échanges, à l’initiative d’un des membres, un futur projet pour l’IPOAM ? Affaire à suivre
Le bureau de l’IPOAM